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Kmilo Morales

Open Studio – Association Noemi – Espace Brownstone, París

 

Durante su residencia en la Association Noemi – Espace Brownstone en París, Kmilo Morales ha desarrollado dos líneas de investigación pictórica que dialogan con la ciudad y con su historia artística: Carta a Monet y Piel. Ambas series surgen de la experiencia directa —el desplazamiento, la contemplación y la inmersión en nuevos contextos— y se articulan como respuestas contemporáneas a lugares que transforman la mirada.

 

 

Carta a Monet

 

 

Carta a Monet surge de la experiencia entre Giverny y el Orangerie. No es un gesto de repetición, sino de respuesta. Morales buscó construir un estanque propio, un espacio donde la luz y el color se transformaran en contemplación. La obra se plantea como un diálogo abierto con el jardín y con la pintura de Monet: no desde la imitación, sino desde la continuidad de una búsqueda.

 

Si en Giverny Monet convirtió su jardín en laboratorio pictórico y en la Orangerie desplegó un horizonte infinito de nenúfares, Morales propone aquí una carta silenciosa. Un homenaje que reconoce la capacidad de la pintura para generar refugios, umbrales y experiencias de inmersión. Carta a Monet invita a detenerse en la orilla y, desde ahí, abrirse a la contemplación.

 

 

Piel

 

 

En paralelo, la serie Piel nace de las caminatas por París y de la observación de sus techos oscuros de zinc y pizarra. Estas superficies, con sus ritmos de planos inclinados y texturas en escama, constituyen una auténtica “piel urbana”: capa protectora que resguarda el interior y, a la vez, rostro visible de la ciudad.

 

La luz —ya soleada, ya lluviosa— transforma esa epidermis arquitectónica en un organismo cambiante, donde lo sólido vibra y la materia se vuelve contemplación. Morales traslada esa experiencia al lienzo en sus pinturas negras, no como representación literal, sino como indagación sobre la relación entre materia, luz y estructura. En ellas, la ciudad se convierte en superficie pictórica, en memoria sensible de una arquitectura que respira.

 

 

Biografía

 

 

Kmilo Morales (Camilo Ernesto Morales Vargas, Holguín, Cuba, 1990) es un artista visual cuya práctica se centra en la pintura como acto físico y meditativo. Se graduó en 2009 de la Academia Profesional de Artes Plásticas de Las Tunas, Cuba, y desde 2018 reside y trabaja en Madrid, tras vivir varios años en La Habana.

 

Para Morales, el lienzo es el espacio esencial de creación. A través de gestos repetitivos, capas de materia y acciones prolongadas en el tiempo, su proceso se transforma en un acto casi performativo. El momento de creación adquiere un carácter introspectivo, donde la contemplación, la respiración y el silencio se integran como parte sustancial de la obra.

 

El viaje y el tiempo han marcado profundamente su trayectoria vital y artística. La influencia de los lugares que ha habitado —su luz, sus arquitecturas, sus paisajes— se convierte en materia pictórica, transformando la pintura en espacio, objeto y arquitectura.

 

Su trabajo ha sido presentado en diversas exposiciones individuales y colectivas en Europa y América, y forma parte de colecciones privadas en países como España, Francia, Suiza, Inglaterra, Estados Unidos, México, Panamá y Cuba.

ENGLISH

Kmilo Morales

Open Studio – Association Noemi – Espace Brownstone, Paris

 

During his residency at Association Noemi – Espace Brownstone in Paris, Kmilo Morales has developed two lines of pictorial research that dialogue with the city and its artistic history: Carta a Monet and Piel. Both series emerge from direct experience—displacement, contemplation, and immersion in new contexts—and unfold as contemporary responses to places that transform perception.

 

 

Carta a Monet

 

 

Carta a Monet emerges from the experience between Giverny and the Orangerie. It is not an act of repetition, but of response. Morales sought to build his own pond, a space where light and color could become contemplation. The work is conceived as an open dialogue with Monet’s garden and his painting: not through imitation, but through the continuity of a quest.

 

If in Giverny Monet transformed his garden into a pictorial laboratory and in the Orangerie unfolded an infinite horizon of water lilies, Morales proposes here a silent letter. A tribute that acknowledges painting’s ability to create refuges, thresholds, and immersive experiences. Carta a Monet invites us to pause at the water’s edge and, from there, open ourselves to contemplation.

 

 

Piel

 

 

In parallel, the Piel series arises from walks through Paris and the observation of its dark rooftops of zinc and slate. These surfaces, with their rhythms of inclined planes and scale-like textures, form a true “urban skin”: a protective layer that shelters the interior while becoming the city’s visible face.

 

Light—whether sunny or rainy—transforms this architectural epidermis into a changing organism, where solidity vibrates and matter turns into contemplation. Morales translates that experience onto canvas in his black paintings, not as literal representation but as an inquiry into the relationship between matter, light, and structure. In them, the city becomes a pictorial surface, a sensitive memory of an architecture that breathes.

 

 

Biography

 

 

Kmilo Morales (Camilo Ernesto Morales Vargas, Holguín, Cuba, 1990) is a visual artist whose practice centers on painting as a physical and meditative act. He graduated in 2009 from the Academia Profesional de Artes Plásticas in Las Tunas, Cuba, and since 2018 he has lived and worked in Madrid, after several years in Havana.

 

For Morales, the canvas is the essential space of creation. Through repetitive gestures, layers of matter, and actions prolonged over time, his process becomes almost performative. The moment of creation acquires an introspective character, where contemplation, breathing, and silence are integrated as essential parts of the work.

 

Travel and time have deeply marked his life and artistic journey. The influence of the places he has inhabited—their light, their architecture, their landscapes—becomes pictorial matter, transforming painting into space, object, and architecture.

 

His work has been presented in various solo and group exhibitions in Europe and the Americas, and is part of private collections in countries such as Spain, France, Switzerland, England, the United States, Mexico, Panama, and Cuba.

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FRANÇAIS
 

Kmilo Morales


Open Studio – Association Noemi – Espace Brownstone, Paris

Au cours de sa résidence à l’Association Noemi – Espace Brownstone à Paris, Kmilo Morales a développé deux lignes de recherche picturale en dialogue avec la ville et son histoire artistique : Carta a Monet et Piel. Ces deux séries naissent de l’expérience directe — déplacement, contemplation, immersion dans de nouveaux contextes — et se déploient comme des réponses contemporaines aux lieux qui transforment la perception.

Carta a Monet

Carta a Monet surgit de l’expérience entre Giverny et l’Orangerie. Il ne s’agit pas d’un acte de répétition, mais d’une réponse. Morales a cherché à construire son propre étang, un espace où la lumière et la couleur se transforment en contemplation. L’œuvre est conçue comme un dialogue ouvert avec le jardin et la peinture de Monet : non pas à travers l’imitation, mais par la continuité d’une quête.

Si, à Giverny, Monet a transformé son jardin en laboratoire pictural et, à l’Orangerie, déployé un horizon infini de nymphéas, Morales propose ici une lettre silencieuse. Un hommage qui reconnaît la capacité de la peinture à créer des refuges, des seuils et des expériences immersives. Carta a Monet nous invite à nous arrêter au bord de l’eau et, de là, à nous ouvrir à la contemplation.

Piel

En parallèle, la série Piel naît de ses promenades à travers Paris et de l’observation des toits sombres en zinc et en ardoise. Ces surfaces, avec leurs rythmes de plans inclinés et leurs textures d’écailles, composent une véritable « peau urbaine » : une couche protectrice qui abrite l’intérieur tout en devenant le visage visible de la ville.

La lumière — qu’elle soit ensoleillée ou pluvieuse — transforme cette épiderme architecturale en un organisme changeant, où la solidité vibre et la matière devient contemplation. Morales traduit cette expérience sur la toile dans ses peintures noires, non pas comme une représentation littérale mais comme une recherche sur la relation entre matière, lumière et structure. Dans ces œuvres, la ville se fait surface picturale, mémoire sensible d’une architecture qui respire.

Biographie

Kmilo Morales (Camilo Ernesto Morales Vargas, Holguín, Cuba, 1990) est un artiste visuel dont la pratique se concentre sur la peinture comme acte physique et méditatif. Diplômé en 2009 de l’Académie professionnelle des arts plastiques de Las Tunas, Cuba, il vit et travaille à Madrid depuis 2018, après plusieurs années passées à La Havane.

Pour Morales, la toile est l’espace essentiel de la création. Par des gestes répétitifs, des couches de matière et des actions prolongées dans le temps, son processus devient presque performatif. Le moment de création prend un caractère introspectif, où contemplation, respiration et silence s’intègrent comme des éléments fondamentaux de l’œuvre.

Les voyages et le temps ont profondément marqué sa vie et son parcours artistique. L’influence des lieux qu’il a habités — leur lumière, leur architecture, leurs paysages — devient matière picturale, transformant la peinture en espace, objet et architecture.

Son travail a été présenté dans différentes expositions individuelles et collectives en Europe et en Amérique, et fait partie de collections privées en Espagne, France, Suisse, Angleterre, États-Unis, Mexique, Panama et Cuba.

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